Vers un communisme de la connaissance?

[Dans : EcoRev‘ — Revue Critique d’Ecologie Politique, Nr. 45, 2017, S. 130-138]

Derniers écrits d’André Gorz

Stefan Meretz *

Dans L’immatériel, André Gorz se demandait si on n’allait pas « vers une société de l’intelligence ». Dans la version en allemand remaniée de cet ouvrage, sortie un après, en 2004, l’auteur reformulait la question dans les termes d’« un communisme de la connaissance ». Entre-temps, il avait pris connaissance du mouvement du logiciel libre qui se développait en Allemagne sous la houlette de Stefan Meretz, avec qui il avait noué une dense correspondance intellectuelle, et d’autres théoriciens et praticiens comme Wolf Göhring et Stefan Merten. De la sorte, Gorz prolongeait ses réflexions sur le capitalisme cognitif en étudiant la possibilité de voir germer la production de richesses intrinsèques sans valeur marchande.

En matière de théorie politique, André Gorz était un poisson pilote de la gauche européenne, cherchant sans cesse des voies de sortie du capitalisme. Deux questions guidaient constamment sa quête : 1. Quel potentiel de libération humaine est-il sous-jacent à tout système social ? 2. Comment et dans quelle mesure le système social dominant parvient-il à soumettre ce potentiel de libération qu’il suscite lui-même ? Les ouvrages de Gorz documentent cette quête méthodique d’une émancipation véritable et profonde du système capitalistique. Cet article veut présenter cet axe de recherche innovant. Aboutissant à l’idée d’un « communisme de la connaissance », l’apport de cette réflexion constitue la dernière grande trouvaille théorique de Gorz, mais reste peu connu.

Comme beaucoup de marxistes alternatifs et postmarxistes, André Gorz s’intéressait particulièrement aux Fondements de la critique de l’économie politique (lesdits Grundrisse) de Karl Marx (1858). Ces écrits contiennent une prophétie utopique qu’il trouvait d’actualité au regard de l’émergence de l’économie de la connaissance. Dès la première phrase de la préface de la version allemande de L’immatériel, publiée en 2004, Gorz indique son programme : « En faisant des différentes formes de la connaissance la principale force productive, la révolution informationnelle a mis en branle des transformations qui mettent en crises les catégories fondamentales de l’économie politique » (1). Pour mener à bien cette investigation, Gorz s’inspirait souvent des Grundrisse.

Dans ce qui suit, je veux montrer les formes de l’argumentation sur lesquels il s’appuyait. Je me réfère non seulement au livre cité de Gorz, mais aussi à un échange épistolaire militant que j’ai eu avec André de 2003 à sa mort en 2007 (2). Wissen, Wert und Kapital est paru, à une année de distance, comme traduction élargie de L’immateriel : « J’ai réécrit en allemand environ un tiers et remanié avec ton aide le chapitre qui traite du communisme de la connaissance et du mouvement du logiciel libre » (3). Plusieurs réflexions contenues dans notre correspondance font également partie du livre Écologica paru en 2008 après son décès.

Mesurabilité du travail

Marx différencie dans les Grundrisse le temps de travail, employé dans le procès de travail immédiat, de l’activité scientifique qui détermine le powerful effectiveness, c’est-à-dire l’efficacité productive (4). Marx voit naître ici une contradiction : « Le capital est sa propre contradiction dans la mesure où il cherche à réduire le temps de travail à un minimum, tout en érigeant le temps de travail comme seul critère et source de richesse » (5). Pour Gorz, le temps de travail comme seul critère de la valeur est l’aspect central de la contradiction. Il démontre que la « connaissance ne peut être traduite en petites unités simples et mesurée par celles-ci », ce qui crée une crise du concept de valeur : « La substance de la valeur de la connaissance est incalculable » (6). La connaissance engloberait « une grande diversité de capacité hétérogènes, c’est-à-dire sans commune mesure » (7). Et puis :

La crise de la mesure du travail entraîne inévitablement la crise de la mesure de la valeur. […] La crise de la mesure de la valeur met en crise la définition de l’essence de la valeur. Elle met en crise, par conséquent, le système des équivalences qui règle les échanges marchands (8).

Pour Gorz, la question de l’impossibilité de mesurer jouait un rôle important. Il ne voulait pas suivre mon argument qui était que le système des équivalences et donc de la valeur se créait en fonction de la mise en relations de toutes les marchandises et que donc il était superflu de mesurer le temps de travail nécessaire pour produire des marchandises individuelles (9). Gorz renvoyait à Marx, selon qui le temps de travail est « la seule mesure et source de richesse ». « L’échelle unique qui mesure les valeurs est en fin de compte toujours une valeur monétaire. Une marchandise sans valeur mesurable n’est pas une vraie marchandise. Uniquement une valeur de la force de travail mesurable permet un calcul du surplus et de la plus-value générée » (10).

Bien évidemment, le temps de travail engagé et le profit généré n’ont plus grand-chose à voir avec certaines marchandises – Gorz pensait à celles commercialisées par des sociétés comme Microsoft ou Nike, qui ne fabriquent plus elles-mêmes et comptent uniquement sur la « valeur » de leur marque. Gorz en déduisait qu’il s’agit d’une rente monopolistique, « générée par une appropriation privée (brevetage) de savoirs formalisables. Cela s’applique également aux produits de marque, censés être mis en valeur et rendus uniques grâce à un logo » (11). Une rente est un revenu sans travail, « alimentée par la création de valeurs produites ailleurs » : « Toutes les entreprises ont pour but de se créer une rente, c’est-à-dire de piller un surplus généré ailleurs » (12).

Dans ce contexte, comprendre la valeur comme une relation sociale – sans se référer au prix, qui est superficiel et rend invisible ce rapport – permet de comprendre que les proportions font défaut : le volume total de la valeur créé dans une société n’est pas partagé selon les efforts engagés – qui de toute façon ne sont (plus) mesurables, comme l’a remarqué Gorz –, mais selon les rapports de force économique entre les agents concourant à la production. Trois facteurs d’importance reviennent dans les travaux de Gorz :

1. L’avantage de productivité. La valeur dépend du niveau de la productivité dans la société. Si un capitaliste arrive à dépasser ce niveau grâce à des innovations techniques, il peut s’approprier une partie relativement plus grande de la valeur sociale en tant qu’« extraprofit ».

2. Revenu de rentes. Grâce à la « propriété intellectuelle » (copyright, brevets, noms de marque, etc.), on crée des monopoles de la connaissance. Le « capital immatériel » (13) qui en résulte s’approprie une partie plus que proportionnelle de la valeur sociale en tant que rente monopolistique. De tels « monopoles symboliques » (14) investissent surtout dans la défense de la propriété des connaissances, ainsi que dans la publicité et le marketing, sans que cela corresponde, selon Gorz, à la « création d’un surcroît de valeur, d’une plus-value » : la rente « redistribue la masse totale de la valeur au profit des entreprises rentières au dépens des autres ; elle n’augmente pas cette masse » (15).

3. Accès à une production de valeur à venir. L’emballement de la sphère de la finance « reflète essentiellement les profits futurs escomptés. L’immatérialité du capital intellectuel est la plus apte à fonctionner comme promesse de marchés futurs illimités pour des marchandises d’une valeur non mesurable » (16). La création de « capital fictif » comme « accumulation d’argent sans substance » ne peut cependant être poursuivie à l’infini sans engendrer une crise, car « comment la société de production de marchandises peut subsister si la production de marchandises utilise de moins en moins de travail » (17) ? La financiarisation de l’économie par la création soutenue de capital fictif obtenue par le biais de produits financiers signifie de facto une participation à la distribution de valeurs futures. « La Bourse capitalise la croissance future, les profits futurs » (18). La redistribution du volume de la valeur sociale s’articule autour d’une dimension non seulement géographique, mais aussi temporelle.

Pour Gorz, l’économie de la connaissance est une tentative du capital « de rompre avec la loi du marché et de la valeur, et de faire fonctionner une connaissance immensurable comme capital et source de “valeur” » (19). Dans la tentative de rompre avec la contradiction de la nécessaire mise en valeur du travail humain qu’il s’emploie à réduire, le capital crée les bases de sa propre destruction. C’est la thèse fondamentale qui commande la réflexion gorzienne.

Valeurs intrinsèques et richesse

La catégorie économique opposée à la « valeur » (objective) est le concept de « valeur intrinsèque » (subjective) que Gorz emprunte à Gabriel Tarde : « La valeur intrinsèque dénomme tout ce qui n’est pas une valeur en soi » (20). Gorz encourt délibérément le risque de mettre en relation deux niveaux de concept incompatibles. C’est ainsi que la pensée de Gorz peut être reliée à la discussion actuelle sur les « communs ». Gorz utilise aussi la notion de « bien commun », afin de désigner les biens « communs à toute l’humanité », mais sans rapport avec la notion de « valeur intrinsèque » qu’il définit comme suit :

La “valeur intrinsèque” se situe par essence en dehors de l’économie. Les valeurs intrinsèques – vitales au sens de Max Scheler (force, agilité, santé courage), esthétiques ou éthiques –, elles, ne sont ni comparables, ni échangeables, ni interchangeables (21).

La connaissance a une double apparence : d’un côté, en tant que « connaissances-vérité, connaissances-beauté, connaissances-sagesse », elle contient une valeur intrinsèque, d’un autre côté, en tant que « connaissances instrumentales », elle peut être capitalisée et servir à augmenter le pouvoir productif du travail (22). Comme valeur intrinsèque, elle est richesse sensible et valeur en soi, comme force de production, elle est la source de richesse abstraite et le moyen de dégager des profits. On doit donc distinguer les formes de richesse qui découlent de la valeur intrinsèque et de la valeur tout court : la richesse concrète, directement sensible d’une chose, d’une connaissance, etc., et la richesse abstraite de l’économie monétaire.

La valeur intrinsèque ne doit pas être confondue avec la valeur d’usage, puisque celle-ci ne se réfère point à la « vérité, beauté, etc. » (23). Alors que la valeur d’usage ne peut exister que comme l’autre face de la valeur d’une marchandise – Marx se trompe sur ce point car il avait une conception trop historique de la valeur d’usage –, la valeur intrinsèque n’existe que pour elle-même. Cependant le capitalisme en a besoin. Voici, selon Gorz, la contradiction centrale :

[La connaissance] fait partie, de même que les autres capacités humaines, de même que la santé, la vie et la nature – laquelle est aussi une force productive sans n’être que cela – de ces richesses “externes” ou de ces “externalités” qui sont indispensables au système de production de marchandises, mais que celui-ci est incapable de produire selon sa logique et ses méthodes propres (24).

Nous voilà donc au sujet des communs, car le même argument vaut également pour les biens communs. Le capitalisme s’est construit en Grande-Bretagne à partir de la clôture des commons. Karl Marx a décrit ce procès de dépossession des agriculteurs de leurs moyens de subsistance (usufruit de la terre et des ressources) dans le chapitre concernant « Le secret de l’accumulation primitive » du Livre I du Capital. Rosa Luxemburg a constaté que cette accumulation originelle n’a pas été simplement une opportunité pour le développement du mode de production capitalistique, mais que « le capitalisme se prévaut de manière permanente de modes de production non capitalistique comme terrain de sa reproduction et pour s’en nourrir à leur dépens » (25).

Aujourd’hui, nous savons, que les procès contraires d’appropriation et de soumission à la logique d’exploitation, d’un côté, et d’exclusion de domaines pas assez rentables, d’un autre côté, sont des rouages du capitalisme. Le phénomène des enclosures n’est pas à comprendre aujourd’hui de manière littérale ; ce serait réducteur puisque le sens de la métaphore atteint jusqu’aux recoins les plus profonds de la vie humaine. Il investit ce que Gorz appelle la valeur intrinsèque et ce qui garantit encore aujourd’hui, en tant que bien commun, la survie des personnes. Les communs ou les valeurs intrinsèques sont des supports nécessaires à la production capitaliste, mais « ne peuvent être produits selon sa propre logique » – c’est ce qu’a clairement compris Gorz.

Selon lui, la crise du capitalisme consiste alors dans le fait que le capitalisme est fondé sur une « substance », c’est-à-dire sur l’utilisation de la force de travail, de moins en moins nécessaire tandis que la survaleur qu’elle produit ne peut être compensée par une plus grande production (26). D’une certaine manière, le capitalisme coupe l’herbe sous son pied. « On a donc cet apparent paradoxe que plus la productivité augmente, plus il faut qu’elle augmente encore pour éviter que le volume de profit diminue » (27). En même temps, le capitalisme dépend de la subsomption à sa logique de valorisation des valeurs intrinsèques produites en dehors. Voici que se repose la source de son dépassement, selon la pensée et les espoirs de Gorz.

Les germes du nouveau

Sans une « “seconde” économie », invisible, qui puise à « la richesse vitale sans se l’approprier, la répartir ou la consommer », la « “première” économie », dominante, ne pourrait jamais exister. Et Gorz d’en conclure : « Seul dans cette autre économie, qui est aussi l’autre dans l’économie (28), nous apprenons à nous humaniser et générer une culture de la solidarité » (29). Ici reposent les espoirs de Gorz concernant la création d’un communisme de la connaissance : « L’économie de la connaissance a donc vocation à être une économie de la mise en commun et de la gratuité, c’est-à-dire le contraire d’une économie. C’est cette forme de communisme qu’elle revêt spontanément dans le milieu scientifique » (30).

Notons que le communisme de la connaissance émane d’un contexte assez traditionnel. Cela veut dire que la science ne peut se soumettre à des intérêts privés sans perdre sa fonction créatrice de connaissance collective. Gorz radicalise cette pensée en étudiant le rôle de la connaissance et de la science pour le capitalisme contemporain. « L’économie de la connaissance se donne ainsi pour base une richesse ayant vocation d’être un bien commun, et les brevets et copyrights censés le privatiser n’y changent rien : l’ère de la gratuité s’étend irrésistiblement » (31). Le capitalisme se confronte donc à une limite, « qu’il est incapable de dépasser et qui en fait un système qui survit par des subterfuges à la crise de ses catégories fondamentales : le travail, la valeur, le capital » (32). Gorz en déduit qu’« une authentique économie de la connaissance serait une économie de la mise en commun des connaissances dans laquelle les catégories fondamentales de l’économie politique n’auraient plus de validité et dans laquelle la force productive la plus importante y serait gratuitement disponible pour tous » (33).

Les Grundrisse de Marx constituent le point de départ de l’élaboration gorzienne d’une économie de la mise en commun :

Une fois dépouillée de sa forme bourgeoise bornée, qu’est-ce que la richesse sinon l’universalité, produite dans l’échange universel des besoins, des capacités, des jouissances, des forces productives, etc., des individus ? La pleine maîtrise par l’homme des forces naturelles, ainsi que de sa propre nature ? La mise en évidence absolue de ses dispositions créatrices, sans autre présupposé que le développement historique qui a érigé en but, en soi, le développement de toutes les forces humaines en tant que telles, selon nul étalon préétabli (34) ?

Une fois l’utilité autoréférentielle de l’accumulation de richesse abstraite disparue, les « forces et les capacités humaines y cessent d’être des moyens de produire de la richesse [abstraite], elles sont la richesse [concrète] elle-même. […] La différence entre produire et se produire tend à s’effacer » (35). L’autodéveloppement suppose l’épanouissement d’autrui et en dépend. Gorz dépasse ici l’idée d’« une société de l’intelligence » comme stade fonctionnel du capitalisme contemporain pour atteindre l’idée d’un communisme sui generis.

En tant qu’observateur passionné, Gorz a découvert le mouvement du logiciel libre, représenté en particulier par le projet Oekonux (36). Dans celui-ci, il a cru discerner l’avant-garde (ou les germes) d’un changement historique vers « une société dans laquelle le plein épanouissement de chacun est le but commun à tous » (37). C’est le « “capital humain” lui-même » qui « à tendance à s’émanciper du capital » (38). Aujourd’hui, nous savons que le mouvement du logiciel libre a entamé une nouvelle étape, encore à ses débuts, vers une manière nouvelle de produire collaborativement, qui ne se limite plus au domaine de l’immatériel.

Cette évolution aurait été un nouveau sujet pour André Gorz. Il se serait livré avec enthousiasme à l’investigation de ces développements récents ; il aurait aiguisé ses analyses et mis de côté d’autres idées qui lui semblaient dépassées. Car, « traître » à la société, il ne rechignait jamais à se renier pour coller au mieux aux potentialités libératrices de l’état présent.

Traduit de l’allemand par Luke Haywood et révisé par Willy Gianinazzi


* Militant allemand du logiciel libre. Voir ses nombreux sites de critique informationnelle sur : meretz.de

(1) André Gorz, Wissen, Wert und Kapital. Zur Kritik der Wissensökonomie, Zurich, Rotpunktverlag, 2004, p. 9.

(2) Correspondance en allemand citée ici comme « Lettres », avec indication de l’année.

(3) « Lettres », 2004.

(4) Karl Marx, Grundrisse der Kritik der politischen Ökonomie, Berlin, Dietz Verlag, 1953, p. 600.

(5) Ibid., p. 601.

(6) « Lettres », 2004.

(7) A. Gorz, Wissen, Wert und Kapital, op. cit., p. 31 (édition originale : L’immatériel. Connaissance, valeur et capital, Galilée, 2003, p. 34).

(8) Ibid., p. 32 (p. 34-35).

(9) « Lettres », 2005.

(10) Ibid., 2004.

(11) Ibid.

(12) Ibid.

(13) A. Gorz, Wissen, Wert und Kapital, op. cit., p. 42-49 (p. 48-57).

(14) Ibid., p. 49-53 (p. 57-64).

(15) André Gorz, Écologica, Galilée, 2008, p. 33.

(16) A. Gorz, Wissen, Wert und Kapital, op. cit., p. 47 (p. 54-55).

(17) Ibid., p. 48 (ici et par la suite l’omission de la page entre parenthèses indique l’absence de la citation dans l’édition originale).

(18) A. Gorz, Écologica, op. cit., p. 27.

(19) A. Gorz, Wissen, Wert und Kapital, op. cit., p. 49.

(20) « Lettres », 2005.

(21) A. Gorz, Wissen, Wert und Kapital, op. cit., p. 61 (p. 75-76).

(22) Ibid., p. 62 (p. 77).

(23) « Lettres », 2004.

(24) A. Gorz, Wissen, Wert und Kapital, op. cit., p. 63 (p. 78).

(25) Rosa Luxemburg, L’accumulation du capital, Maspero, 1976 [1913].

(26) Des contre-exemples sont parfois avancés, telle l’augmentation du nombre d’emplois ou d’heures travaillées en Chine. Mais ils ne prennent pas en compte que la quantité de travail effectué doit toujours être comparée au niveau de la productivité mondiale. Si dans un pays, la productivité du travail est d’un dixième à l’échelle mondiale, alors dix heures de travail dans ce pays ne produisent que le volume de valeur égal à une heure de travail à l’échelle mondiale.

(27) A. Gorz, Écologica, op. cit., p. 26.

(28) Et en même temps qui n’est pas stricto sensu une économie (S.M.).

(29) A. Gorz, Wissen, Wert und Kapital, op. cit., p. 64.

(30) A. Gorz, Écologica, op. cit., p. 20.

(31) Ibid., p. 37.

(32) Ibid. p. 25.

(33) A. Gorz, Wissen, Wert und Kapital, op. cit., p. 65.

(34) K. Marx, Grundrisse, op. cit., p. 387 (souligné par Gorz), cité ibid., p. 68-69 (p. 86).

(35) Ibid., p. 69 (p. 86-87).

(36) Oekonux.de est un réseau social, créé par Stefan Merten en 1999, qui a pour but d’explorer les voies qui, à partir du logiciel libre, conduiraient à une forme de production métacapitaliste [NDLR].

(37) A. Gorz, Wissen, Wert und Kapital, op. cit., p. 70 (p. 87).

(38) Ibid., p. 70 (p. 88).

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